Newsletter N°2 d’Hélène Jourdan-Gassin pour les Amis du MAMAC

Entretien avec Hélène GUENIN Directrice du Mamac

Entretien avec Hélène Guenin, Directrice du MAMAC, Musée d’Art Moderne et d’art contemporain de Nice

Le Mamac, depuis sa création en 1990, a vu plusieurs directions se succéder et pour la première fois, en 1995, une femme, Hélène Guenin a pris la tête de ce beau navire, ce dont nous nous félicitons. Les Amis du MAMAC, association régie par la loi de 1901, ayant pour but le soutien des actions du musée, a été, elle aussi, été présidée, successivement, par diverses personnalités niçoises, depuis sa création. Amie du MAMAC, moi-même, j’ai souhaité m’entretenir avec Hélène Guenin pour mieux connaître son parcours et ses actions présentes et futures pour le musée dont elle a la charge.

Helene Jourdan-Gassin :
Hélène Guenin, que représentait pour vous, le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice, pour que vous postuliez à sa direction ? Vous aviez, déjà un beau bagage : responsable du pôle programmation du Centre Pompidou-Metz de novembre 2008 à fin février 2016 ainsi que des éditions. En charge en 2009 auprès de Laurent Le Bon de « Constellation », la manifestation de préfiguration du Centre Pompidou-Metz, puis commissaire associée de l'exposition inaugurale, « Chefs-d'œuvre ? » (2010), et d’autres brillants postes encore …

Hélène Guenin
C’était le bon moment pour moi de passer de la programmation pure à une expérience de direction et Nice a été le bon endroit pour cela. Je connaissais un peu la ville pour être venue faire des recherches sur Matisse pendant mes études puis quelques circuits ponctuels pour découvrir les expositions dans la région. Le MAMAC c’était d’abord pour moi Yves Klein ; la fulgurance des gestes qu’il a inventés en quelques années et son anticipation de nombreux enjeux qui résonnent toujours aujourd’hui. C’était ensuite une collection et un imaginaire ancrés dans les années 1960 mais qui me semblait très fertile pour faire des ponts avec le présent. C’était / c’est évidemment également une histoire et une scène artistique d’hier et d’aujourd’hui inspirante et tournée vers l’international. La proximité de l’Italie, ses villes/scènes européennes et la culture spécifique que génèrent les zones de frontière ont également été une forte motivation à ma venue.
Et enfin, après avoir eu la chance de participer à la création de deux institutions, cela m’intéressait de réinventer, redynamiser un musée à partir d’une histoire existante, d’une collection. Une involution en somme avec le défi de redonner du rayonnement et un souffle nouveau à ce musée après de belles premières décennies.

HJG : Maintenant revenons en arrière –ce qui n’est pas bien loin compte tenu de votre jeune âge… A qui ou à quoi devez-vous votre intérêt pour l’art ? Est-ce depuis l’enfance, grâce au milieu familial, ou à une orientation universitaire ou peut-être rien, de tout ça…

HG
Comme souvent dans la vie c’est un mélange de fulgurances et de cheminements longs. Je ne viens pas d’un milieu culturel et n’avais pas de représentation dans mon entourage de parcours dans le champ de l’art. Comme beaucoup de ma génération, la première porte d’un musée a été franchie avec l’école. Dans ce musée des beaux-arts j’ai été fascinée par l’expérience de la transmission : comment une œuvre distante de plusieurs siècles et loin de mon quotidien par son sujet s’anime et prend sens par la parole et le récit. Cela a éveillé une immense curiosité et une soif de découvrir ces mondes inconnus. La littérature comme l’art ont pris une grande part dans mon adolescence et, à l’Université, c’est vers l’art médiéval que je me suis tournée (tropisme de bourguignonne sans doute !) mais j’ai été très vite rattrapée par l’art de mon temps et les enjeux qu’il pose sur le monde contemporain.

HJG : Le musée d’Art moderne et d’Art contemporain de Nice a été inauguré le 21 juin 1990, sous l’ère de Claude Fournet, Directeur des Musées de Nice. Vous savez certainement que cette ouverture a été tumultueuse suite à une phrase sur les Israélites, du maire de Nice, Jacques Médecin, fondateur du projet. Les artistes du grand marchand Léo Castelli à New York, ont refusé qu’il prête leurs œuvres, Pompidou a aussi décliné les prêts et de nombreux artistes ne sont pas venus au vernissage. Ce désastreux début du musée n’a pas interféré sur votre choix ?
HG
Cela fait en effet partie de l’histoire du musée mais beaucoup de choses ont changé. Les relations sont depuis longtemps pacifiées et même fructueuses. Pour ne citer que des exemples très récents, le MAMAC (avec le musée Matisse), a signé une convention de partenariat avec le Centre Pompidou en 2021 ; l’exposition « Les Amazones du POP » a reçu le label « Exposition d’intérêt national » par le ministère de la culture, etc.
Le Maire de Nice affirme depuis longtemps une ambition culturelle pour sa ville et est conscient de l’importance du rayonnement artistique dans l’image d’une cité et son attractivité. Il était donc évident que cette situation de crise originelle n’était plus d’actualité.
Et puis, au-delà de l’échelle nationale, le MAMAC est aussi en dialogue avec des institutions européennes et hors Europe, dans des logiques de collaboration et parfois d’itinérance des expositions comme c’est le cas pour les « Amazones du POP », parties en tournée européenne.

HJG : La collection du musée, construite autour du Nouveau Réalisme et du pop art américain, auxquelles sont ajoutées les abstractions américaines des années soixante, l’art d’assemblage, l’arte povera, Fluxus et le développement de l’école de Nice, correspondait-elle à vos choix dans l’art du XXème siècle ?

Hélène Guenin :
J’aime voyager dans le temps. Mes années au Frac Lorraine étaient tournées en grande partie vers la création contemporaine ; au Centre Pompidou-Metz, c’est l’ensemble du XXème siècle qui était notre terrain de jeu et d’exploration. Mais il est vrai que j’ai une attraction particulière pour les années 1960-1970. C’est une période séminale et bouillonnante au cours de laquelle de nouveaux gestes, pratiques, médiums font leur entrée dans le champ de l’art… et restent d’actualité. C’est aussi une période de bouleversements sociaux, politiques, internationaux ; une évolution des questions de société (luttes d’émancipation pour les droits civiques et les droits des femmes, émergence d’une conscience écologique, etc.), qui refaçonne durablement le monde. Nous sommes héritiers et héritières de cette période pour le meilleur et pour le pire. C’est extrêmement stimulant de chercher les sources artistiques des gestes d’aujourd’hui dans cette période – de tisser ainsi des généalogies - mais aussi de montrer l’actualité persistante et le caractère pionnier de gestes et d’attitudes d’alors.
Cela a été passionnant également à l’occasion de l’une de mes toutes premières expositions ici, « A propos de Nice. 1947-1977 », de me plonger dans l’histoire de l’« école de Nice ». C’est un moment d’émulation incroyable, un alignement de comètes au rayonnement international, qui vont entraîner dans leur sillage de nombreux artistes. C’est fascinant de voir une telle effervescence advenir hors des capitales. Cela a été tout aussi fascinant de découvrir le lien intime de nombre de ces gestes artistiques avec Nice : beaucoup ont été inspirés par la ville mais aussi créés en réaction à sa quiétude d’alors…. C’était passionnant de remonter le temps, d’essayer de comprendre ce qui animait alors ses artistes et de faire en sorte de transmettre au public leur énergie et leurs révoltes, dont les œuvres sont aujourd’hui les témoins.
Un musée doit être à mon sens bien plus qu’un lieu de conservation et de contemplation. Ce doit également être un lieu où l’on redonne puissance et sens aux gestes artistiques d’hier, à l’aune d’aujourd’hui afin qu’ils retrouvent leur pleine énergie et portée dans le regard des visiteurs.

HJG : Une fois à la direction du MAMAC, comment avez-vous appréhendé cette ville, son tissu culturel et humain, son mode de vie ? L’avez-vous appréciée des le début ou vous êtes-vous acclimatée au fur et à mesure ?

HG
Je me suis sentie Niçoise dès les premiers jours. J’ai eu un coup de foudre pour cette ville incroyablement belle, pour ses paysages et écosystèmes uniques, pour ses paradoxes, pour son cosmopolitisme. J’ai aussi été touchée par la simplicité apparente et le goût de la cuisine niçoise… une vraie cuisine de terroir, simple, généreuse qui dit les racines populaires de Nice et sa vie des collines, derrière la beauté et l’opulence de certaines façades.
J’ai reçu un très bon accueil de la part des acteurs et actrices culturels de Nice et de toute la région… et un accueil incroyablement chaleureux des Amis du MAMAC.
Très vite j’ai rencontré de nombreux lieux, associations, compagnies pour connaître ce territoire et manifester le désir de tisser des liens et collaborations. Et il y avait tant à faire… j’ai foncé !

HJG : Je ne sais plus où j’ai lu ce raccourci vous concernant : Hélène Guenin au MAMAC, c’est écologie, féminisme, société… Trouvez-vous qu’il corresponde assez justement à l’orientation de vos expositions ?

HG
C’est rapide et partial… sans doute réducteur mais c’est en partie vrai. Il y a des champs de recherche et d’engagement que je porte depuis longtemps sans en faire étalage car je crois au faire plus qu’au dire : une meilleure représentativité des artistes femmes dans les expositions pour atteindre enfin à une parité (plus de 60% des diplômés en Ecole d’art sont des femmes) et égalité de traitement ; une attention à la soutenabilité dans la manière de construire les expositions et un attachement à partager la manière dont les artistes travaillent ces enjeux de relation à la nature et manifestent une conscience écologique depuis les années 1960 ; et enfin, je ne crois pas à la génération spontanée des œuvres… un.e artiste crée forcément dans un contexte, une géographie donnée et il est important de mettre en exergue cette dimension culturelle et sociétale.
A Nice, la présence de Niki de Saint-Phalle ; la conscience pionnière d’Arman et Yves Klein sur les enjeux écologiques ont joué dans mon désir de venir et sont incroyablement inspirants.
Pour reprendre la formule, « Hélène Guenin au MAMAC, c’est…», j’aimerais ajouter que c’est aussi : un musée vivant (les chorégraphes, circassiens, comédiens invités) ; des expositions de découverte (Gustav Metzger, Lars Fredrikson, etc.) et des fresques pluridisciplinaires inédites en Europe, qui renouvellent le regard sur des mouvements artistiques (le Diable au corps, quand l’op art électrise le cinéma ; les Amazones du POP) ; des rendez-vous crées avec et par des adolescent.e.s et des étudiant.e.s ; des ateliers pour toutes et tous avec des artistes ; un lien tissé avec le monde médical et la question du mieux-être par l’art et plein d’autres chantiers souvent invisibles mais qui ancrent le musée dans son territoire.
Et à tout cela j’associe l’équipe car les projets sont toujours le fruit d’un travail collectif. Sans la contribution et l’apport de l’équipe, aucune de ces orientations ne pourrait s’incarner.

HJG : parmi ces expositions que je schématise de la sorte, vers laquelle ou lesquelles vont vos préférences ?

HG
Chaque exposition a été une aventure, un travail de recherche et de rencontres, le prétexte à de nouveaux partenariats à tisser. Une exposition c’est deux à trois ans de recherches, d’identification / localisation et négociation de prêts, de négociations, de logistique lourde et d’arbitrages parfois douloureux avant qu’elle ne s’incarne pour nos visiteurs.
Si l’on n’est pas convaincu par le sujet, animé par l’envie de partager ses découvertes et des démarches d’artistes, je pense que cela se voit et se sent. Je les assume donc toutes dans leur diversité et leur apport.
Le grand enjeu maintenant, ce sont celles à venir !

HJG : Vous avez conçu une exposition très importante autour de l’œuvre de Daniel Spoerri – retardée d’un an pour cause de pandémie – pouvez-vous nous en tracer les grandes lignes ?

HG
J’ai confié cette exposition à Rébecca François qui en est la commissaire. Pour la première fois l’artiste a une grande monographie au MAMAC. Son « Théâtre des objets » (le titre de l’exposition) va déployer des œuvres historiques et récentes qui révèlent sa fascination pour le théâtre forain et ses pièges et attrapes, pour les cabinets de curiosités et les collections insolites qu’il rassemble tout au long de sa vie sur le mode de « musées ». L’exposition mettra également en avant la manière dont Daniel Spoerri s’est emparé de la question du banquet, de l’acte de cuisiner et de manger pour de nombreuses œuvres et performances qui ont renouvelé les formes de l’art et la relation avec le public.
Il y a près de 300 œuvres majeures rassemblées pour célébrer l’un des grands artistes du nouveau réalisme.
Ce sera une vraie redécouverte et – là encore – le prétexte à de nombreux événements, ateliers, collaborations, etc.

HJG : Le tissu artistique a toujours été riche sur la Cote d’Azur où les artistes ont aimé et aiment vivre et travailler. D’autre part, la Villa Arson s’emploie à former, depuis des décennies, de jeunes artistes. Que penserez-vous de cette nouvelle création? A-t-elle une place parmi vos projets ?

HG Je suis attentive bien sûr aux jeunes générations issues de l’Ecole d’art de la Villa Arson et du Pavillon Bosio à Monaco. La mission du musée n’est toutefois pas de les montrer « dès la sortie de l’école ». Centres d’art, espaces autogérés sont les premiers maillons dans la construction d’un parcours artistique mais nous trouvons d’autres formes pour les associer : par exemple nous invitions certain.e.s à concevoir à des ateliers ou temps de rencontres avec les publics du musée.
Plus largement je suis attentive avec l’équipe aux artistes qui œuvrent sur le territoire et à leur donner une place au cœur de la programmation sans pour autant faire un étiquetage « local ». Pour ne citer que quelques exemples Charlotte Pringuey-Cessac, Hippolyte Hentgen ont eu des solos en galerie contemporaine, tandis que ponctuellement nous invitons des artistes à dialoguer avec les œuvres de la collection pour renouveler le regard sur le fonds. Ainsi Jean-Baptiste Ganne, Stéphanie Marin et Emmanuel Régent dialoguent avec Ben et Jean Dupuy au dernier étage du musée, tandis que Aïcha Hamu et Katrin Ströbel ont fait de sublimes propositions pour la réouverture du MAMAC en mai, en dialogue avec nos œuvres de Sarmento, Malaval et Klossowski. Ce sont des manières vivantes et stimulantes d’entamer le dialogue.

HJG: Hélène Guenin, en tant qu’Amis du MAMAC, nous suivons et soutenons vos actions pour le musée, avec le plus grand intérêt…Comment pouvons-nous rendre notre collaboration commune encore plus fructueuse ?

Les amis du MAMAC sont un soutien précieux pour développer les projets, leur donner parfois plus de souffle ; permettre la restauration d’une œuvre ou l’entrée d’une nouvelle dans les collections ! C’est inestimable à la fois comme soutien moral et levier d’action. Chers amis, continuez : nous avons plus que jamais besoin de vous !
Les amis ce sont aussi les ambassadeurs et ambassadrices du musée. Après de nombreux mois de fermeture des lieux de culture – conséquence de la pandémie – de production de contenus en lignes pour toutes, tous et tous les âges, nous avons besoin de retrouver du contact, du lien et de partager de nouveau des visites, des rencontres, des surprises autour des artistes.
Partagez vos coups de cœur, votre curiosité : faites découvrir ou re-découvrir le musée à vos proches. Le MAMAC est toujours en mouvement, le musée a de véritables trésors des soixante dernières années – ce dont les Niçois n’ont pas toujours conscience.
Alors, faites-le savoir, partagez-le et faites confiance à votre regard : sur plusieurs événements (nuit des musées, journées du patrimoine), des amis volontaires sont devenus des passeurs de leurs coups de cœurs pour des œuvres de la collection auprès du grand public. C’était magnifique, passionnant et une façon d’incarner ce qui nous réunit : une curiosité et un appétit pour l’art.

Propos recueillis par helene Jourdan-Gassin
Nice, le 5 octobre 2021

Voir le blog d'Hélène


Le MAMAC se prépare pour l'avenir-

Le MAMAC a fermé ses portes le 7 janvier 2024 pour un chantier de rénovation dans le cadre du projet de Promenade du Paillon saison 2.

Le musée se retrouvera, à terme, au cœur d’un grand poumon vert de 20 hectares qui contribuera activement à lutter contre le changement climatique et à renforcer le bien-être des habitants et visiteurs.
Les travaux du MAMAC dureront 4 ans. Le musée bénéficiera d’une campagne de rénovation en profondeur pour répondre aux enjeux d’un musée du 21e siècle et renforcer son rayonnement à l’international.

• Le MAMAC près de chez vous
Le MAMAC proposera plusieurs collaborations avec des musées de Nice, du territoire métropolitain et de la Région Sud, qui permettront au public de redécouvrir les œuvres du musée autrement mais aussi des trésors inédits jamais dévoilés…
Mi-juin 2024, rendez-vous dans le très bel écrin du musée national Fernand Léger à Biot, pour « Léger et les Nouveaux Réalismes », organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et GrandPalaisRmn en partenariat avec le MAMAC. L’exposition dévoilera un extraordinaire face à face entre l’un des maîtres de la modernité et une soixantaine d’œuvres de la collection du MAMAC !
Mi-octobre 2024, rendez-vous au Musée Matisse de Nice pour un face à face inédit entre Henri Matisse et Yves Klein. Deux des plus grandes signatures artistiques de Nice dialogueront enfin dans un accrochage au cœur des salles de la Villa. Le majestueux Stabile-Mobile (1970) d’Alexander Calder, œuvre monumentale abstraite en acier de 8 mètres de haut et plus de 7 mètres d’envergure, a quant à lui déjà pris ses quartiers sur le parvis nord de la Villa des Arènes !

• Le MAMAC en voyage
La collection du musée va aussi rayonner à l’international. Le MAMAC possède un très riche ensemble d’œuvres d’artistes majeurs de la seconde moitié du XXème siècle. La fermeture du musée pour travaux offre une opportunité unique de mieux la faire connaître et de nouer des collaborations avec des musées internationaux.
Fin avril 2024, le MAMAC présentera au prestigieux Nelson-Atkins Museum of Art de Kansas City, Missouri (Etats-Unis), une grande exposition « Niki de Saint-Phalle. Rébellion & joie ». Plus de 80 œuvres de la collection seront prêtées pour cette exposition, qui sera la première grande rétrospective aux Etats-Unis de l’artiste franco-américaine.
D’autres grands projets seront organisés en 2024 et 2025 pour faire rayonner la collection du MAMAC autour du monde.

• Le MAMAC nomade
Le musée va poursuivre sa politique inclusive et ses actions en direction de tous les publics : les scolaires, le milieu associatif, mais aussi avec les milieux carcéral et hospitalier. Dès janvier 2024, l’équipe assurera une continuité pédagogique avec les scolaires avec des ateliers hors les murs, des projets Education Artistique et Culturelle, des événements, des mallettes pédagogiques itinérantes, des créations sonores et numériques pour le futur musée….

• Le MAMAC online

Dès février 2024 de nouvelles rubriques permettront de suivre l’activité du MAMAC. Une offre en ligne, sera progressivement déployée sur les réseaux sociaux, YouTube, le site internet du musée avec « Raconte-moi une œuvre » ; « Paroles d’artistes » et des rubriques « Le MAMAC en coulisses » pour découvrir le musée et sa collection autrement.