Daniel Spoerri est décédé le 6 novembre 2024 à Vienne en Autriche.Né le 27 mars 1930 en Roumanie, refugié en Suisse, l’artiste se consacre à la danse, au théâtre et à la poésie concrète, avant d’initier une démarche visuelle, à partir de 1959. Daniel Spoerri est un itinérant : il ne cesse de se déplacer à travers l’Europe. Il a partagé son temps ces dernières années entre son jardin en Toscane ouvert dans les années 1990, sa fondation/maison d’exposition près de Vienne en Autriche inaugurée en 2009 et son appartement dans la capitale autrichienne.Daniel Spoerri était un artiste à l’univers atypique, entre farce, mascarade, culture populaire et calembour. Depuis 1959, il avait accumulé de véritables « collections » d’objets, de dictons populaires, de pratiques vernaculaires, de reliques et fétiches, constituant au fil des ans une « archéologie imaginaire » du monde contemporain.Il était un extraordinaire inventeur et caméléon : d’abord danseur, Daniel Spoerri mène des expériences de mise en scène, fait de la poésie concrète, participe à l’invention de l’Eat Art (un art qui se mange), crée en 1963 son premier restaurant éphémère à la galerie J à Paris avant d’en ouvrir véritablement un à Düsseldorf, de 1968 à 1972, puis de créer des œuvres comestibles avec sa Eat Art galerie de 1970 à 1972 et enfin de véritables banquets à réinventer en fonction des contextes.Comme beaucoup d’artistes de sa génération, il ne s’est rien interdit, imaginant des formes d’art accessibles au plus grand nombre. C’était un électron libre glissant d’une géographie à une autre et trouvant des amitiés et complicités artistiques aussi bien chez les nouveaux réalistes, le groupe zéro que les cinétiques.Le MAMAC lui avait consacré une grande exposition Le théatre des objets de Daniel Spoerri du 16 octobre 2021 au 27 mars 2022, rassemblant près de 300 œuvres et documents (commissaire Rébecca François). A l’issue de cette exposition le MAMAC, déjà détenteur de deux œuvres importantes de Spoerri, a pu faire entrer dans sa collection, grâce à la générosité du fonds RNK La Réplique de la Chambre no 13 de l’Hôtel Carcassone (1998) à Paris, qui fut de 1959 à 1965, le lieu de vie, de travail de Daniel Spoerri, l’espace où il créa ses premiers « tableaux-pièges » et qu’il considérait comme le lieu de naissance de sa vie artistique.« Spoerri multiplie les tours et merveilles. De la fausse salle muséale basculée pour « Dylaby » à la création d’éditions d’artistes en passant par la réalisation de cabinets de curiosités ou d’officines d’eaux sacrées, Daniel Spoerri met en scène d’étranges et surprenantes collections. Comme dans les fêtes foraines d’antan, la pédagogie est prétexte au divertissement. Aux côtés des farces et attrapes, les découvertes scientifiques (vraies ou fausses), les cabinets anatomiques et les merveilles du monde entier avec leurs lots de prodiges, de remèdes, de monstruosités sont exposés. (…) Spoerri n’a pas fini de faire parler de lui. Figure historique largement ouverte sur le monde et son actualité, son apport dans l’art contemporain reste encore à évaluer : dans sa relation aux restes, aux déchets, aux oubliés, dans son approche sentimentale collaborative et participative tissée par un réseau de rencontres et d’amitiés. » [Rebecca François, catalogue de l’exposition du MAMAC].Son travail est reconnu sur la scène internationale. Il a été célébré en 1972 par le CNAP à Paris et le Stedelijk Museum à Amsterdam. En 1990, le Centre Pompidou lui a consacré une rétrospective avec une itinérance à Antibes, Munich, Vienne et Genève. Le musée Tinguely à Bâle en 2001, le Jeu de Paume à Paris en 2002, le Centre Pecci à Prato en 2007 et les Abattoirs de Toulouse en 2017 ont réalisé des expositions et événements d’envergure.Avec l’autorisation de l’artiste, l’équipe médiation du MAMAC a confié il y a quelques mois à la comédienne Inbal Yomtovian une performance inspirée de sa Topographie anecdotée du hasard (1961). Cette performance se déploie en mode itinérant dans le cadre des hors les murs du MAMAC dans des musées, écoles, Ehpad, MJC… faisant vivre auprès d’un large public l’esprit facétieux de Daniel Spoerri et son talent de conteur d’objets.Prochains rendez-vous.Hélène Guenin, directrice du MAMAC

Entretien avec Hélène Guenin, Directrice du MAMAC, Musée d’Art Moderne et d’art contemporain de Nice

Le Mamac, depuis sa création en 1990, a vu plusieurs directions se succéder et pour la première fois, en 1995, une femme, Hélène Guenin a pris la tête de ce beau navire, ce dont nous nous félicitons. Les Amis du MAMAC, association régie par la loi de 1901, ayant pour but le soutien des actions du musée, a été, elle aussi, été présidée, successivement, par diverses personnalités niçoises, depuis sa création. Amie du MAMAC, moi-même, j’ai souhaité m’entretenir avec Hélène Guenin pour mieux connaître son parcours et ses actions présentes et futures pour le musée dont elle a la charge.

Helene Jourdan-Gassin :
Hélène Guenin, que représentait pour vous, le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice, pour que vous postuliez à sa direction ? Vous aviez, déjà un beau bagage : responsable du pôle programmation du Centre Pompidou-Metz de novembre 2008 à fin février 2016 ainsi que des éditions. En charge en 2009 auprès de Laurent Le Bon de « Constellation », la manifestation de préfiguration du Centre Pompidou-Metz, puis commissaire associée de l'exposition inaugurale, « Chefs-d'œuvre ? » (2010), et d’autres brillants postes encore …

Hélène Guenin
C’était le bon moment pour moi de passer de la programmation pure à une expérience de direction et Nice a été le bon endroit pour cela. Je connaissais un peu la ville pour être venue faire des recherches sur Matisse pendant mes études puis quelques circuits ponctuels pour découvrir les expositions dans la région. Le MAMAC c’était d’abord pour moi Yves Klein ; la fulgurance des gestes qu’il a inventés en quelques années et son anticipation de nombreux enjeux qui résonnent toujours aujourd’hui. C’était ensuite une collection et un imaginaire ancrés dans les années 1960 mais qui me semblait très fertile pour faire des ponts avec le présent. C’était / c’est évidemment également une histoire et une scène artistique d’hier et d’aujourd’hui inspirante et tournée vers l’international. La proximité de l’Italie, ses villes/scènes européennes et la culture spécifique que génèrent les zones de frontière ont également été une forte motivation à ma venue.
Et enfin, après avoir eu la chance de participer à la création de deux institutions, cela m’intéressait de réinventer, redynamiser un musée à partir d’une histoire existante, d’une collection. Une involution en somme avec le défi de redonner du rayonnement et un souffle nouveau à ce musée après de belles premières décennies.

HJG : Maintenant revenons en arrière –ce qui n’est pas bien loin compte tenu de votre jeune âge… A qui ou à quoi devez-vous votre intérêt pour l’art ? Est-ce depuis l’enfance, grâce au milieu familial, ou à une orientation universitaire ou peut-être rien, de tout ça…

HG
Comme souvent dans la vie c’est un mélange de fulgurances et de cheminements longs. Je ne viens pas d’un milieu culturel et n’avais pas de représentation dans mon entourage de parcours dans le champ de l’art. Comme beaucoup de ma génération, la première porte d’un musée a été franchie avec l’école. Dans ce musée des beaux-arts j’ai été fascinée par l’expérience de la transmission : comment une œuvre distante de plusieurs siècles et loin de mon quotidien par son sujet s’anime et prend sens par la parole et le récit. Cela a éveillé une immense curiosité et une soif de découvrir ces mondes inconnus. La littérature comme l’art ont pris une grande part dans mon adolescence et, à l’Université, c’est vers l’art médiéval que je me suis tournée (tropisme de bourguignonne sans doute !) mais j’ai été très vite rattrapée par l’art de mon temps et les enjeux qu’il pose sur le monde contemporain.

HJG : Le musée d’Art moderne et d’Art contemporain de Nice a été inauguré le 21 juin 1990, sous l’ère de Claude Fournet, Directeur des Musées de Nice. Vous savez certainement que cette ouverture a été tumultueuse suite à une phrase sur les Israélites, du maire de Nice, Jacques Médecin, fondateur du projet. Les artistes du grand marchand Léo Castelli à New York, ont refusé qu’il prête leurs œuvres, Pompidou a aussi décliné les prêts et de nombreux artistes ne sont pas venus au vernissage. Ce désastreux début du musée n’a pas interféré sur votre choix ?
HG
Cela fait en effet partie de l’histoire du musée mais beaucoup de choses ont changé. Les relations sont depuis longtemps pacifiées et même fructueuses. Pour ne citer que des exemples très récents, le MAMAC (avec le musée Matisse), a signé une convention de partenariat avec le Centre Pompidou en 2021 ; l’exposition « Les Amazones du POP » a reçu le label « Exposition d’intérêt national » par le ministère de la culture, etc.
Le Maire de Nice affirme depuis longtemps une ambition culturelle pour sa ville et est conscient de l’importance du rayonnement artistique dans l’image d’une cité et son attractivité. Il était donc évident que cette situation de crise originelle n’était plus d’actualité.
Et puis, au-delà de l’échelle nationale, le MAMAC est aussi en dialogue avec des institutions européennes et hors Europe, dans des logiques de collaboration et parfois d’itinérance des expositions comme c’est le cas pour les « Amazones du POP », parties en tournée européenne.

HJG : La collection du musée, construite autour du Nouveau Réalisme et du pop art américain, auxquelles sont ajoutées les abstractions américaines des années soixante, l’art d’assemblage, l’arte povera, Fluxus et le développement de l’école de Nice, correspondait-elle à vos choix dans l’art du XXème siècle ?

Hélène Guenin :
J’aime voyager dans le temps. Mes années au Frac Lorraine étaient tournées en grande partie vers la création contemporaine ; au Centre Pompidou-Metz, c’est l’ensemble du XXème siècle qui était notre terrain de jeu et d’exploration. Mais il est vrai que j’ai une attraction particulière pour les années 1960-1970. C’est une période séminale et bouillonnante au cours de laquelle de nouveaux gestes, pratiques, médiums font leur entrée dans le champ de l’art… et restent d’actualité. C’est aussi une période de bouleversements sociaux, politiques, internationaux ; une évolution des questions de société (luttes d’émancipation pour les droits civiques et les droits des femmes, émergence d’une conscience écologique, etc.), qui refaçonne durablement le monde. Nous sommes héritiers et héritières de cette période pour le meilleur et pour le pire. C’est extrêmement stimulant de chercher les sources artistiques des gestes d’aujourd’hui dans cette période – de tisser ainsi des généalogies - mais aussi de montrer l’actualité persistante et le caractère pionnier de gestes et d’attitudes d’alors.
Cela a été passionnant également à l’occasion de l’une de mes toutes premières expositions ici, « A propos de Nice. 1947-1977 », de me plonger dans l’histoire de l’« école de Nice ». C’est un moment d’émulation incroyable, un alignement de comètes au rayonnement international, qui vont entraîner dans leur sillage de nombreux artistes. C’est fascinant de voir une telle effervescence advenir hors des capitales. Cela a été tout aussi fascinant de découvrir le lien intime de nombre de ces gestes artistiques avec Nice : beaucoup ont été inspirés par la ville mais aussi créés en réaction à sa quiétude d’alors…. C’était passionnant de remonter le temps, d’essayer de comprendre ce qui animait alors ses artistes et de faire en sorte de transmettre au public leur énergie et leurs révoltes, dont les œuvres sont aujourd’hui les témoins.
Un musée doit être à mon sens bien plus qu’un lieu de conservation et de contemplation. Ce doit également être un lieu où l’on redonne puissance et sens aux gestes artistiques d’hier, à l’aune d’aujourd’hui afin qu’ils retrouvent leur pleine énergie et portée dans le regard des visiteurs.

HJG : Une fois à la direction du MAMAC, comment avez-vous appréhendé cette ville, son tissu culturel et humain, son mode de vie ? L’avez-vous appréciée des le début ou vous êtes-vous acclimatée au fur et à mesure ?

HG
Je me suis sentie Niçoise dès les premiers jours. J’ai eu un coup de foudre pour cette ville incroyablement belle, pour ses paysages et écosystèmes uniques, pour ses paradoxes, pour son cosmopolitisme. J’ai aussi été touchée par la simplicité apparente et le goût de la cuisine niçoise… une vraie cuisine de terroir, simple, généreuse qui dit les racines populaires de Nice et sa vie des collines, derrière la beauté et l’opulence de certaines façades.
J’ai reçu un très bon accueil de la part des acteurs et actrices culturels de Nice et de toute la région… et un accueil incroyablement chaleureux des Amis du MAMAC.
Très vite j’ai rencontré de nombreux lieux, associations, compagnies pour connaître ce territoire et manifester le désir de tisser des liens et collaborations. Et il y avait tant à faire… j’ai foncé !

HJG : Je ne sais plus où j’ai lu ce raccourci vous concernant : Hélène Guenin au MAMAC, c’est écologie, féminisme, société… Trouvez-vous qu’il corresponde assez justement à l’orientation de vos expositions ?

HG
C’est rapide et partial… sans doute réducteur mais c’est en partie vrai. Il y a des champs de recherche et d’engagement que je porte depuis longtemps sans en faire étalage car je crois au faire plus qu’au dire : une meilleure représentativité des artistes femmes dans les expositions pour atteindre enfin à une parité (plus de 60% des diplômés en Ecole d’art sont des femmes) et égalité de traitement ; une attention à la soutenabilité dans la manière de construire les expositions et un attachement à partager la manière dont les artistes travaillent ces enjeux de relation à la nature et manifestent une conscience écologique depuis les années 1960 ; et enfin, je ne crois pas à la génération spontanée des œuvres… un.e artiste crée forcément dans un contexte, une géographie donnée et il est important de mettre en exergue cette dimension culturelle et sociétale.
A Nice, la présence de Niki de Saint-Phalle ; la conscience pionnière d’Arman et Yves Klein sur les enjeux écologiques ont joué dans mon désir de venir et sont incroyablement inspirants.
Pour reprendre la formule, « Hélène Guenin au MAMAC, c’est…», j’aimerais ajouter que c’est aussi : un musée vivant (les chorégraphes, circassiens, comédiens invités) ; des expositions de découverte (Gustav Metzger, Lars Fredrikson, etc.) et des fresques pluridisciplinaires inédites en Europe, qui renouvellent le regard sur des mouvements artistiques (le Diable au corps, quand l’op art électrise le cinéma ; les Amazones du POP) ; des rendez-vous crées avec et par des adolescent.e.s et des étudiant.e.s ; des ateliers pour toutes et tous avec des artistes ; un lien tissé avec le monde médical et la question du mieux-être par l’art et plein d’autres chantiers souvent invisibles mais qui ancrent le musée dans son territoire.
Et à tout cela j’associe l’équipe car les projets sont toujours le fruit d’un travail collectif. Sans la contribution et l’apport de l’équipe, aucune de ces orientations ne pourrait s’incarner.

HJG : parmi ces expositions que je schématise de la sorte, vers laquelle ou lesquelles vont vos préférences ?

HG
Chaque exposition a été une aventure, un travail de recherche et de rencontres, le prétexte à de nouveaux partenariats à tisser. Une exposition c’est deux à trois ans de recherches, d’identification / localisation et négociation de prêts, de négociations, de logistique lourde et d’arbitrages parfois douloureux avant qu’elle ne s’incarne pour nos visiteurs.
Si l’on n’est pas convaincu par le sujet, animé par l’envie de partager ses découvertes et des démarches d’artistes, je pense que cela se voit et se sent. Je les assume donc toutes dans leur diversité et leur apport.
Le grand enjeu maintenant, ce sont celles à venir !

HJG : Vous avez conçu une exposition très importante autour de l’œuvre de Daniel Spoerri – retardée d’un an pour cause de pandémie – pouvez-vous nous en tracer les grandes lignes ?

HG
J’ai confié cette exposition à Rébecca François qui en est la commissaire. Pour la première fois l’artiste a une grande monographie au MAMAC. Son « Théâtre des objets » (le titre de l’exposition) va déployer des œuvres historiques et récentes qui révèlent sa fascination pour le théâtre forain et ses pièges et attrapes, pour les cabinets de curiosités et les collections insolites qu’il rassemble tout au long de sa vie sur le mode de « musées ». L’exposition mettra également en avant la manière dont Daniel Spoerri s’est emparé de la question du banquet, de l’acte de cuisiner et de manger pour de nombreuses œuvres et performances qui ont renouvelé les formes de l’art et la relation avec le public.
Il y a près de 300 œuvres majeures rassemblées pour célébrer l’un des grands artistes du nouveau réalisme.
Ce sera une vraie redécouverte et – là encore – le prétexte à de nombreux événements, ateliers, collaborations, etc.

HJG : Le tissu artistique a toujours été riche sur la Cote d’Azur où les artistes ont aimé et aiment vivre et travailler. D’autre part, la Villa Arson s’emploie à former, depuis des décennies, de jeunes artistes. Que penserez-vous de cette nouvelle création? A-t-elle une place parmi vos projets ?

HG Je suis attentive bien sûr aux jeunes générations issues de l’Ecole d’art de la Villa Arson et du Pavillon Bosio à Monaco. La mission du musée n’est toutefois pas de les montrer « dès la sortie de l’école ». Centres d’art, espaces autogérés sont les premiers maillons dans la construction d’un parcours artistique mais nous trouvons d’autres formes pour les associer : par exemple nous invitions certain.e.s à concevoir à des ateliers ou temps de rencontres avec les publics du musée.
Plus largement je suis attentive avec l’équipe aux artistes qui œuvrent sur le territoire et à leur donner une place au cœur de la programmation sans pour autant faire un étiquetage « local ». Pour ne citer que quelques exemples Charlotte Pringuey-Cessac, Hippolyte Hentgen ont eu des solos en galerie contemporaine, tandis que ponctuellement nous invitons des artistes à dialoguer avec les œuvres de la collection pour renouveler le regard sur le fonds. Ainsi Jean-Baptiste Ganne, Stéphanie Marin et Emmanuel Régent dialoguent avec Ben et Jean Dupuy au dernier étage du musée, tandis que Aïcha Hamu et Katrin Ströbel ont fait de sublimes propositions pour la réouverture du MAMAC en mai, en dialogue avec nos œuvres de Sarmento, Malaval et Klossowski. Ce sont des manières vivantes et stimulantes d’entamer le dialogue.

HJG: Hélène Guenin, en tant qu’Amis du MAMAC, nous suivons et soutenons vos actions pour le musée, avec le plus grand intérêt…Comment pouvons-nous rendre notre collaboration commune encore plus fructueuse ?

Les amis du MAMAC sont un soutien précieux pour développer les projets, leur donner parfois plus de souffle ; permettre la restauration d’une œuvre ou l’entrée d’une nouvelle dans les collections ! C’est inestimable à la fois comme soutien moral et levier d’action. Chers amis, continuez : nous avons plus que jamais besoin de vous !
Les amis ce sont aussi les ambassadeurs et ambassadrices du musée. Après de nombreux mois de fermeture des lieux de culture – conséquence de la pandémie – de production de contenus en lignes pour toutes, tous et tous les âges, nous avons besoin de retrouver du contact, du lien et de partager de nouveau des visites, des rencontres, des surprises autour des artistes.
Partagez vos coups de cœur, votre curiosité : faites découvrir ou re-découvrir le musée à vos proches. Le MAMAC est toujours en mouvement, le musée a de véritables trésors des soixante dernières années – ce dont les Niçois n’ont pas toujours conscience.
Alors, faites-le savoir, partagez-le et faites confiance à votre regard : sur plusieurs événements (nuit des musées, journées du patrimoine), des amis volontaires sont devenus des passeurs de leurs coups de cœurs pour des œuvres de la collection auprès du grand public. C’était magnifique, passionnant et une façon d’incarner ce qui nous réunit : une curiosité et un appétit pour l’art.

Propos recueillis par helene Jourdan-Gassin
Nice, le 5 octobre 2021

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