L’ombre, le reflet, l’écho* Quand le MAMAC s’installe chez les Lascaris

Actualité du musé

15 novembre 2024 - 14 avril 2025

Quand le MAMAC s’installe chez les Lascaris

Quand le MAMAC s’installe chez les Lascaris

Les collections du MAMAC prennent leurs quartiers dans les appartements du Palais Lascaris, avec des dessins, des photographies, des vidéos et des sculptures et en point d’orgue une invitation faite à l’artiste Laurence Aëgerter autour d’une commande spécifique.

Une invitation et une commande inédite
L’intérêt de Laurence Aëgerter pour les Arts & Crafts et pour les espaces patrimoniaux, ont rendu évidente cette invitation. Plusieurs œuvres oniriques et grandioses ont été conçues spécialement par l’artiste pour ce projet, en collaboration avec des artisans d’art : ébéniste, fondeur, verrier, tapissier… Réalisée par l’équipe du Centre du Verre Contemporain à Biot sous la direction de l’artiste, une échelle en verre d’un blanc laiteux phosphorescent se dresse devant le lit de la chambre d’apparat du palais. Alors que ses pieds se changent en racines et s’ancrent dans le sol, l’échelle conduit tout droit au ciel de lit. Le Songe d’Ovide (en référence au livre antique des Métamorphoses du poète latin Ovide) ouvre un passage vers un ailleurs. La métamorphose de l’échelle en arbre dialogue avec le plafond peint représentant Apollon et Daphné transformée en laurier.

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Le pouvoir bouleversant de la couleur*

Actualité du musé

23 octobre 24 - 14 avril 25

Musée Matisse, Nice

Contrepoint consacré à Yves Klein dans l’accrochage du musée Matisse, Nice

MAMAC près de chez vous

Jusqu’à la fin de sa vie, Henri Matisse a cherché « autre chose que l’espace réel » et remis en question les canons de la peinture traditionnelle. Avec les papiers gouachés découpés, il exprime une radicalité artistique échappant à tous les schémas préexistants à une époque qui, marquée par les progrès de l’aviation, « a amené une nouvelle compréhension du ciel, de l’étendue, de l’espace ».

Cette appropriation de l’espace et la sensation d’envol induite par ses papiers gouachés découpés ne sont d’ailleurs pas étrangères à Yves Klein. Dès 1946, celui-ci signe son nom « de l’autre côté du ciel », s’appropriant le bleu et l’espace infini comme l’une de ses toiles.

Connu pour ses « propositions monochromes» et ses «zones de sensibilités picturales», Yves Klein partage des affinités avec Matisse, dont l’œuvre dépasse largement le concept du tableau de chevalet classique. En effet, chez Klein, la couleur investit l’espace dans des œuvres sans limite, dont les bords s’estompent à mesure que la gouache pure envahit la surface.

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